Cryosphère : un nouveau sommet international pour quoi faire ?
Geneviève Pons et Jérôme Chappellaz nous rappellent l’importance de One Planet – Polar Summit alors que la cryosphère est en détresse.
Geneviève Pons et Jérôme Chappellaz nous rappellent l’importance de One Planet – Polar Summit alors que la cryosphère est en détresse.
Les gros titres contradictoires de ces dernières semaines pourraient conduire à la résignation en matière de protection du climat et de la cryosphère. La journaliste et experte polaire Dr Irene Quaile explique pourquoi ce n’est pas une option.
En raison des changements climatiques, les courants marins se déplacent, créant ainsi de nouvelles zones de remontée dans l’océan Arctique. L’experte Dr Katya Uryupova de l’Arctic Institute explique la situation et les conséquences.
Les objectifs climatiques doivent être plus ambitieux pour protéger les zones de glace et de neige – Entre le sommet climatique de New York et la COP28 de Dubaï
La navigation dans les glaces de l’Arctique change à mesure que le climat et la mer se réchauffent, si bien que de nouvelles opportunités commerciales perturbent l’équilibre économique mondial.
Une réunion spéciale se tient au Chili cette semaine pour tenter de sortir de l’impasse dans laquelle se trouve depuis près de deux décennies la question d’une zone marine protégée dans l’est de l’Antarctique. Pour parvenir à un accord, il faudra obtenir l’adhésion de la Chine et de la Russie.
Que ce soit à Bonn ou à Dubaï, le thermomètre indique « chaud », non seulement en ce qui concerne les températures, mais aussi les thèmes, selon le Dr Irene Quaile, qui s’est rendue sur place.
Un peu plus d’un an après l’invasion russe de l’Ukraine, les signes de paix ne sont toujours pas au rendez-vous. La guerre est devenue un conflit de systèmes, avec des répercussions sur toute la planète, y compris sur l’Arctique.
Le Dr Irene Quaile-Kersken se penche sur l’une des plus importantes réunions arctiques, « Arctic Frontiers », assombrie par les nombreux défis d’un Arctique en mutation.
L’Arctique est en train de voir son statut de zone à faible tension changer. Ce qui a de graves répercussions sur les collaborations scientifiques entre les nations et pourrait entraîner un manque important de données scientifiques précieuses, explique Ekaterina Uryupova, chercheuse principale experte à l’Institut arctique.
Friederike Krüger, enseignante, conférencière et participante à MOSAiC, appelle à une plus grande ouverture de la science vers le public, afin de partager les connaissances avec tout le monde.