L’AMOC pourrait s’effondrer dès les prochaines décennies et des dizaines d’éminents climatologues appellent à placer la cryosphère au cœur des négociations climatiques. Une analyse du Dr Irene Quaile.
Une chaleur record, une fonte dramatique des glaces et des incendies de forêt à grande échelle détruisent l’Arctique tel que nous le connaissons. La prochaine conférence mondiale sur le climat se tiendra en Azerbaïdjan.
La communauté internationale s’est-elle résignée à lutter contre le changement climatique et à protéger les régions polaires ? Irene Quaile analyse la situation après la conférence sur le climat de Bonn et donne la parole à des experts.
La récente mise à jour de la politique de défense du gouvernement canadien, intitulée Our North: Strong and Free (Notre Nord : Fort et Libre), a été publiée récemment avec grand bruit.
Pour diffuser les derniers résultats de la recherche polaire, les scientifiques ne peuvent pas se contenter des revues spécialisées. Hugo Guimaro, auteur invité et spécialiste des sciences polaires, explique pourquoi les scientifiques en début de carrière doivent eux aussi raconter des histoires.
La journaliste, experte polaire et blogueuse Dr Irene Quaile-Kersken cherche des signes d’amélioration au milieu des mauvaises nouvelles en provenance de l’Arctique.
Un ours polaire dort perché à un angle précaire au sommet d’un morceau de glace en train de fondre. Le calme de l’ours contraste avec les vagues frénétiques qui clapotent sur la petite île, suggérant qu’un jour ou l’autre, la mer la reprendra. C’est cette scène, capturée par le photographe Nima Sarikhani, qui a remporté le Wildlife Photographer of the Year People’s Choice award de cette année.
La COP28 s’est achevée sur un texte final qualifié d’historique. Mais la journaliste et blogueuse climatique Irene Quaile-Kersken ne partage pas cet avis et ne voit guère de chance de sauver la cryosphère mondiale.
Le nouveau sommet sur le climat qui se tiendra à Dubaï, ville riche en pétrole, devrait permettre de réaliser la percée tant espérée en matière de protection de la cryosphère mondiale et des conséquences du changement climatique. Le Dr Irene Quaile-Kersken s’est rendue sur place et se demande si un accord pourra être trouvé.
Les gros titres contradictoires de ces dernières semaines pourraient conduire à la résignation en matière de protection du climat et de la cryosphère. La journaliste et experte polaire Dr Irene Quaile explique pourquoi ce n’est pas une option.
En raison des changements climatiques, les courants marins se déplacent, créant ainsi de nouvelles zones de remontée dans l’océan Arctique. L’experte Dr Katya Uryupova de l’Arctic Institute explique la situation et les conséquences.
Les objectifs climatiques doivent être plus ambitieux pour protéger les zones de glace et de neige – Entre le sommet climatique de New York et la COP28 de Dubaï
La navigation dans les glaces de l’Arctique change à mesure que le climat et la mer se réchauffent, si bien que de nouvelles opportunités commerciales perturbent l’équilibre économique mondial.
Une réunion spéciale se tient au Chili cette semaine pour tenter de sortir de l’impasse dans laquelle se trouve depuis près de deux décennies la question d’une zone marine protégée dans l’est de l’Antarctique. Pour parvenir à un accord, il faudra obtenir l’adhésion de la Chine et de la Russie.
Que ce soit à Bonn ou à Dubaï, le thermomètre indique « chaud », non seulement en ce qui concerne les températures, mais aussi les thèmes, selon le Dr Irene Quaile, qui s’est rendue sur place.
Un peu plus d’un an après l’invasion russe de l’Ukraine, les signes de paix ne sont toujours pas au rendez-vous. La guerre est devenue un conflit de systèmes, avec des répercussions sur toute la planète, y compris sur l’Arctique.
Le Dr Irene Quaile-Kersken se penche sur l’une des plus importantes réunions arctiques, « Arctic Frontiers », assombrie par les nombreux défis d’un Arctique en mutation.
L’Arctique est en train de voir son statut de zone à faible tension changer. Ce qui a de graves répercussions sur les collaborations scientifiques entre les nations et pourrait entraîner un manque important de données scientifiques précieuses, explique Ekaterina Uryupova, chercheuse principale experte à l’Institut arctique.
Friederike Krüger, enseignante, conférencière et participante à MOSAiC, appelle à une plus grande ouverture de la science vers le public, afin de partager les connaissances avec tout le monde.