La Russie veut proposer sa propre forme de tourisme arctique dans le passage du Nord-Est à partir de l’été prochain et mise sur d’anciens brise-glaces et une nouvelle clientèle, notamment en provenance de Chine.
Le conflit en Ukraine tend la situation politique et économique de l’Arctique russe, et le rêve d’une circulation libre, été comme hiver, sur la Route maritime du Nord, a toutes les chances d’en rester un.
Depuis un certain temps déjà, des rumeurs circulent selon lesquelles la société russe Rosatomflot qui exploite des brise-glaces nucléaires aurait besoin de nouvelles unités. Ce n’est que récemment que les contrats pour deux autres navires ont été signés.
Le satellite géostationnaire Amazonas Nexus en passe de combler la fracture numérique qui isole les Groenlandais provenant des communautés les plus reculées de l’île.
Le Cap est, avec Punta Arenas, Ushuaia, Hobart et Christchurch, l’une des cinq villes par lesquelles transite la quasi-totalité du transport de fret et de personnel vers l’Antarctique.
Au Groenland, une société à deux vitesses subsiste en matière de technologie de communication, car le fournisseur TUSASS ne veut pas installer de câble à fibre optique à l’est de l’île.
Le gouvernement canadien a prolongé l’interdiction de l’extraction de pétrole et de gaz naturel le long de la côte arctique du pays, au grand dam des représentants des Territoires du Nord-Ouest.
La compagnie aérienne groenlandaise Air Greenland n’a pas seulement reçu un nouveau vaisseau amiral, elle a également développé ses prestations pour cette année.
D’ici 2024, l’Institut de Recherche en Arctique et en Antarctique (AARI) déploiera, sur des bouées dérivantes, un réseau hydrométéorologique de haute précision dans les parties maritimes et côtières de l’Arctique russe.
L’entreprise de technologie marine « Ava Ocean », basée à Ålesund en Norvège, a mis au point une nouvelle méthode de collecte des crustacés au fond de la mer.
Il y a plus de 50 ans, l’ex Union soviétique lâchait des crabes géants dans la mer de Barents pour aider les pêcheurs locaux, intervenant ainsi massivement dans l’écosystème.
Les navires de recherche britanniques bénéficient d’un booster d’un genre particulier de la part de leur gouvernement, à savoir une subvention de 50 millions d’euros pour leur entretien et leur modernisation.
Tout vient à point à qui sait attendre : après des décennies, Iqaluit, la capitale du Nunavut, aura son port en eau profonde et pourra désormais charger et décharger directement les navires, dès 2023.
Peu de choses sont normales actuellement dans les relations entre les pays européens et la Russie. Malgré tout, la gestion norvégienne et russe de la mer de Barents s’est avérée être un modèle de réussite.